Pour voyager au Maroc, le vaccin typhoïde obligatoire ?

Dérivé du mot portugais Marrakech, le Maroc est une monarchie située en Afrique du Nord. L’Empire chérifien est depuis peu une destination très prisée du grand public. Il est doté de croyances islamiques très soudées avec une renommée qui va bien au-delà de ses frontières.

Avec une population estimée à 3414130 habitants, il s’étend sur une superficie de 446550 km2. Sa forme juridique et le climat favorable des affaires qui y règne sont les véritables raisons de la ruée vers cet État. Mais cette ruée n’est pas sans conséquence, car elle est à l’origine de nombreux risques d’épidémies de maladies chroniques. Pour essayer de réduire le risque de contamination et d’enrayer ce type d’incident, le Maroc a procédé à l’établissement d’une liste de vaccins qui sont dits obligatoires.

Parmi ces nombreux vaccins prioritaires, il y a le vaccin contre la fièvre typhoïde, l’hépatite A et bien d’autres encore. Le vaccin contre la typhoïde est l’élément qui nous intéresse le plus dans cet article.

La fièvre typhoïde

La typhoïde ou encore la fièvre entérique est une maladie infectieuse grave qui se traduit par une hausse irrégulière de la température corporelle (fièvre). Elle peut être contractée par la consommation d’aliments ou d’eau souillée. Véritable source de malaises, elle a été classée par le Maroc comme une maladie à risque.

Le vaccin de la fièvre typhoïde

Grâce à une progression assez accrue des recherches scientifiques et aussi à la qualité de l’environnement sanitaire, le Maroc peut se juger chanceux de ne pas être un foyer de paludisme, mais ne jugera pas autant pour la fièvre entérique.

La typhoïde présente quelques symptômes qui sont facilement détectables. En cas de forte fièvre, douleurs musculaires, maux d’estomac et bien d’autres, vous devrez rapidement consulter un médecin pour vous faire examiner.

Les deux types de vaccins de la fièvre typhoïde

À ce jour, il existe deux types de vaccins de cette maladie. Un vaccin administré par voie orale et le second qu’on injecte directement dans le sang.

Ces vaccins devront apparaître dans le carnet de vaccination de toute personne qui désire se rendre au Maroc. C’est une loi non négociable qui permet à ce pays industrialisé de contenir et de contrôler le flux de toutes ses épidémies. Bénéficiant d’une subvention de l’État dans chaque pays, l’administration du vaccin de la typhoïde est faite à des prix très bas.

Mais, si vous êtes dans un mauvais état de santé, le vaccin contre la typhoïde est proscrit, car il engendre des effets secondaires très désagréables tels que des douleurs légères allant à d’importants malaises qui pourront éventuellement aggraver l’état du patient.

Le vaccin de la typhoïde est accompagné de celui de l’hépatite A, B et de la rage. Maladies très mortelles, ces deux formes d’hépatites (A et B) sont transmises de manière générale par voie orale qui se fait par la présence dans la salive de l’agent pathogène de la maladie.

Moins connu sous forme épidémiologique au Maroc, le vaccin de la rage est tout de même exigé. Cela est dû au simple fait que dans cette région d’Afrique, nombreux sont ceux qui possèdent des animaux domestiques. Et pour mesure de précaution (en cas de morsure de ces animaux), vous serez à l’abri de différents désagréments.

Tous ces vaccins de première nécessité sont étroitement liés à une période normative qui permet à la réglementation en vigueur au Maroc de vous interpeller quand cette période arrive à terme. Ainsi, pour des séjours moyens et répétés en terre marocaine, vous devriez associer à votre vaccin contre la typhoïde celui de l’hépatite B. L’injection du vaccin contre l’hépatite B se fera deux fois en l’espace d’un mois et devra être renouvelée après 6 mois.

En ce qui concerne l’hépatite A, son vaccin se fait 15 jours avant votre départ et est renouvelé 1 ou 3 ans après l’administration du premier.

Chaque pays conscient des réalités territoriales auxquelles il est confronté exige en matière de sécurité sanitaire des vaccins jugés nécessaires pour pouvoir circuler librement dans leurs différentes villes. Mais en regardant de plus près, il est très facile de s’apercevoir que ces exigences ne sont qu’en réalité des mesures prises pour votre bien-être personnel.